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Étude qualitative ou quantitative pour mon mémoire, que choisir ?

#mémoire

Étude qualitative ou quantitative, votre cœur balance ? La partie revue de littérature de votre mémoire est enfin terminée ? Vous avez formulé vos premières hypothèses de recherche ? Mais maintenant vous devez faire un choix, celui de la méthodologie de recherche que vous allez utiliser. L’usage est de choisir l’une de ces deux méthodes : la recherche qualitative ou quantitative, bien qu’il en existe d’autres !

L’étude qualitative, quand l’appliquer ?

L’étude qualitative est basée sur l’interprétation et la description des résultats.

  • analyser des idées et hypothèses
  • utiliser des questions ouvertes sur un petit échantillon d’environ 10 personnes.
  • différencier les résultats de chaque répondant

Lors d’une étude qualitative, il faut porter attention aux sources susceptibles d’influence le répondant pendant l’entretien. Il ne faut qu’une influence extérieure n’affecte ses réponses. Le meneur de l’interview a la capacité de faire évoluer la discussion. Il peut mener l’échange afin de l’orienter vers les résultats qu’il recherche (contrairement à l’étude quantitative ou le résultat à obtenir est bien défini).

Comment réaliser une étude qualitative ?

  • Entretiens et interviews : vous pouvez mener des entretiens physiques ou en visio de sorte à observer les réactions du répondant. Il est aussi possible de mener ces entretiens par téléphone mais vous n’aurez pas la possibilité d’analyser la gestuelle et les mimiques de la personne interrogée.
  • Groupes de discussion (focus groups) : il est possible d’organiser des discussions entre les différentes personnes de votre échantillon afin de créer un débat et de confronter les idées directement. Cela peut vous faciliter la tâche en vous évitant de supposer que les avis de telle et telle personne s’opposeraient ou non. En revanche, cette méthode reste beaucoup plus difficile à organiser, surtout si vous avez pris du retard dans la rédaction !
focus groupe entretien mémoire étude qualitative
  • Observation des comportements des individus : si vous êtes un enquêteur qui appartient au groupe qu’il étudie, rien de plus simple pour étudier et échanger avec ces personnes ! Par exemple, si vous êtes un étudiant qui réalise un mémoire en étudiant les comportements des étudiants, vous aurez encore plus de matière à travailler. Vous pouvez aussi vous immiscer dans un lieu, un évènement ou autre souvent fréquenté par votre échantillon, prenez un carnet de notes et notez tout ce qui vous interpelle, dans les moindres petits détails.
étude qualitative mémoire entreitens longs sur petit échantillon et échange puis observation de l'environnement et quantitatif avec un questionnaire sur un large échantillon et résultats chiffrés avec réponses simples mémoire

Le choix de l’étude quantitative

L’étude quantitative est utile lorsque vous voulez prouver certains aspects de votre sujet. Les résultats sont représentés par des données chiffrées.

  • prouver une hypothèse
  • analyser des données chiffrées sur un large échantillon
  • poser des questions fermées

Pour mener une étude quantitative, il faut tester une hypothèse en sachant pertinemment à l’avance que le résultat sera objectif. Il ne faut en aucun cas être influencé par les sources extérieures, complètement inutiles pour l’analyse des résultats chiffrés.

Comment mener une étude quantitative ?

  • Diffuser un questionnaire : pour réaliser une étude quantitative, rien de plus simple que de partager un questionnaire sur différentes plateformes. Vous pouvez réaliser votre questionnaire sur google forms et le partager tout en analysant les résultats chiffrés au fur et à mesure. Pour obtenir un maximum de réponses, rejoignez des groupes Facebook dans lesquels votre échantillon est présent et partagez un lien redirigeant vers votre questionnaire. Accompagnez ce lien d’un message personnalisé histoire de les intégrer à votre démarche. Les réseaux sociaux sont aussi une arme redoutable pour diffuser vos questionnaires.
  • Réaliser une enquête ou une expérience : une fois vos questionnaires partagés, vous allez devoir faire un bilan et analyser vos résultats. Choisissez la meilleure méthode pour répartir vos résultats sous forme d’une analyse chiffrée.
  • Analysez les données chiffrées : mieux vaut réaliser une étude quantitative sur un échantillon pertinent pour votre recherche, pensez donc à bien justifier votre choix. Contrairement à l’étude qualitative, un simple « non » ou « oui » peut suffire comme réponse à l’une de vos questions. L’important est d’analyser une tendance forte qui se dégage.
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Quelques exemples pour votre mémoire

L’étude qualitative

Imaginons qu’un mémoire porte sur la consommation de contenus courts sur les réseaux sociaux chez les étudiants. L’auteur du mémoire pourrait alors interroger un de ses camarades de classe puis un d’une autre promo. Il pourrait aussi interroger deux autres amis étudiants dans une autre spécialité. Il n’aurait plus qu’à réaliser un entretien avec chacun d’entre eux pour mener son enquête.

L’auteur peut alors présenter les résultats obtenus avec précision. Les étudiants estiment qu’ils consomment de plus en plus de contenus sur les réseaux sociaux : « J’fais ce que je peux mais tiktok c’est HYPER puissant, j’arrive pas à m’empêcher de faire défiler les vidéos sans prendre le temps de les regarder en entier, c’est dingue » (Pierre, étudiant en psychologie).

L’étude quantitative

Pour ce même mémoire, l’étudiant peut aussi mener une étude quantitative. Il peut alors poser une question d’ordre plus « général » à tout un groupe d’étudiants. Il est quand même intéressant de diffuser son questionnaire sur différents groupes Facebook dédiés à différentes spécialités. Bien évidemment, il peut aussi le diffuser sur ses réseaux sociaux.

Les résultats sont alors présentés simplement et efficacement. Pour analyser les réponses à la question « Estimez-vous que votre consommation de contenus « courts » sur les réseaux sociaux est en hausse ? », l’auteur peut indiquer que « 70% des étudiants pensent qu’ils consomment plus de contenus courts sur les réseaux sociaux qu’auparavant ».